Patrick Campeau
Patrick Campeau
Mercredi, 9 mars 2016 05:00 MISE à JOUR Mercredi, 9 mars 2016 05:00
Il arrive à l’occasion que des lecteurs me fassent parvenir des récits qui les ont touchés. Voici la belle histoire que Michael Grégoire a écrite à propos de son compagnon Jean-Guy Chassé, de Sainte-Madeleine.
Pour nous, les chasseurs de sauvagine, le 19 septembre 2015 marquait l’ouverture tant attendue de la saison de chasse aux canards. Nous nous y étions préparés durant toute l’année. Notre groupe était emballé à l’idée d’obtenir d’excellents résultats, meilleurs que ceux de l’année précédente. Mais pour Jean-Guy, cette journée s’avéra bien plus mémorable qu’une simple récolte de gibier.
Ce jour honora la relève, un trésor désormais de plus en plus précieux, en la personne de son fils. Âgé de seize ans, Zachary participa à sa toute première chasse. Vêtu d’une tenue de camouflage et le visage maquillé, l’adolescent avait fière allure aux côtés de son père.
Relève assurée
Déjà tout jeune, en bon fils de chasseur, il rêvait de l’accompagner au cours de ses aventures. Jean-Guy, pour sa part, devait éprouver autant de fierté, voire plus. Quel parent ne se sentirait pas comblé d’enseigner et de partager sa passion à son enfant?
Le jeune a adoré son expérience et a appris une foule de techniques qui lui serviront tout au long de sa carrière de nemrod. Il reviendra l’an prochain, sa place étant acquise auprès des plus vieux qui se réjouissent d’une relève assurée. Il fait désormais partie des leurs.
En cette journée aux accents traditionnels, les résultats furent au rendez-vous. La limite de six canards par chasseur fut atteinte. Le père sera à la fois heureux et, avouons-le, soulagé des performances de son fils. Celui-ci se souviendra toujours de sa première ouverture comme d’un succès.
L’apport de Taïga
Sans rien enlever aux qualités de tireurs des chasseurs, une telle réussite aurait été improbable sans Taïga, l’autre membre de la famille.
Taïga, à l’instar de Zachary, en était également à sa première journée de chasse. Elle aussi se trouvait en terrain inconnu, en mode apprentissage. Ce beau labrador chocolat aux débuts fort prometteurs joua son rôle à la perfection en comblant toutes les attentes qui pesaient sur elle. Elle rapporta les gibiers ailés introuvables de chacun des duos de chasseurs du groupe. Peut-on ne pas s’émouvoir en la voyant revenir, une sarcelle à la gueule et la queue battante de plaisir? Il ne fait aucun doute que Taïga reviendra également l’année prochaine, au grand plaisir du groupe de chasseurs.
Jean-Guy louangeait les conseils prodigués par Daniel Lafargue et Carole Lemay, dresseurs du chenil La Rivière Blanche, qui ont clairement démontré que le jeu et le plaisir sont les clés du succès pour entraîner un chien de chasse.
Certains moments se gravent dans la mémoire en raison de leur beauté. Ces souvenirs ne s’effacent jamais. Pour Jean-Guy, la date inoubliable du 19 septembre 2015 aura vu l’envol de la relève, annonçant la promesse de plusieurs aventures à venir.
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